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Guide de présentation des travaux et bibliographies


8.3. Les cas particuliers de références bibliographiques.

On veillera à toujours suivre les consignes données dans le modèle de base d'une notice bibliographique tel que nous l'avons vu ci-dessus. Toutefois, certains types d'ouvrages présentent des problèmes particuliers que nous abordons dans cette section.

8.3.1. Les articles de périodiques et de journaux.

Définition.

Les périodiques sont des publications qui paraissent à intervalles déterminés sous le même nom (quotidiens, hebdomadaires, mensuels, trimestriels), dont chaque exemplaire est numéroté et daté (Bouthat 1993). Chaque livraison comporte plusieurs articles de divers auteurs, et on réfère beaucoup plus souvent à un article en particulier qu'à l'ensemble du numéro.

Bouthat 1993 classe les périodiques en trois grandes catégories : les revues et les revues savantes (learned journals) ; les magazines, soit des revues d'information illustrées à fort tirage ; les journaux, quotidiens ou hebdomadaires (newspapers). Pour la majorité des autres auteurs, revues savantes et revues d'information ne forment qu'un seul et même bloc quant à leur présentation bibliographique. C'est ce que nous avons choisi de suivre.

Règle générale.

Pour les revues savantes ou d'information, le modèle de présentation le plus retenu est le suivant (Bernier 1983, Létourneau 1989, Dionne 1991, Bouthat 1993, PIN 1993, MUQAM-DH 1995/12/15) :
SYLVAIN, Philippe, « Quelques aspects de l'antagonisme libéral-ultramontain au Canada français », Recherches sociographiques, vol. 21, n° 2 (mars 1978), p. 18-25.

Nous recommandons d'indiquer les chiffres du volume et du numéro tel qu'ils apparaissent dans le document consulté et de placer la date de publication entre parenthèses. Notez l'absence de virgule entre le chiffre du numéro et la parenthèse ouvrante de la date.

Pour la création du sigle auteur date pour les articles de périodiques, voir la section 7.5.

Bouthat 1993 nous indique qu'il faut toujours utiliser un chiffre arabe pour désigner un volume, même si un chiffre romain apparaît sur le périodique. Cette règle n'est pas suivie par MUQAM-DH 1995/12/15 qui conserve l'annotation en chiffres romains.

La majorité des guides n'indiquent pas la ville de publication. Bouthat 1993 demande de l'indiquer, entre parenthèses, après le nom du périodique, pour distinguer deux périodiques qui ont le même nom ou pour situer un journal peu connu. Si la ville est peu connue, on indique l'état, la province ou le pays, sous forme abrégée.

Parmi les écarts au modèle ci-dessus, notons l'emploi de la préposition « dans » par Desmeules 1994 entre le titre de l'article et le nom du périodique, ainsi que l'absence de parenthèses pour l'année de publication pour Goulet 1987 et PIN 1993.

Articles de journaux.

Pour les articles de journaux, la présentation bibliographique suit de près celle d'un article de périodique. Le modèle suggéré pourrait se présenter ainsi (Goulet 1987) :
Cousineau, Louise, « Le milieu littéraire et le droit d'auteur », La Presse, samedi 18 juin 1983, p. B-24.

On trouve plus rarement le présentation suivante : Cousineau, Louise, « Le milieu littéraire et le droit d'auteur », La Presse, vol. 99, n° 141 (samedi 18 juin 1983), p. B-24.

Nous recommandons d'indiquer le titre du journal tel qu'il apparaît dans le document consulté.

Bouthat 1993 ne conserve pas, pour les journaux anglais, l'article défini « The » devant le nom, alors qu'elle conserve « La » ou « Le » pour les journaux français, ce qui va à l'encontre de la position de Létourneau 1989.

Bouthat 1993 propose de ne mentionner ni la ville, ni la maison d'édition, s'opposant ainsi à Bernier 1983 qui demande d'indiquer le lieu de publication, après le titre, entre parenthèses.

Bouthat 1993 propose de ne citer ni le volume, ni le numéro de livraison, alors que Dionne 1991 privilégie les chiffres romains pour indiquer le numéro du volume.

Plusieurs auteurs présentent la date entre parenthèses (Bernier 1983, Létourneau 1989, Thibault 1989, Dionne 1991). Desmeules 1994 se démarque des autres en mentionnant que pour un article de journal, on n'indique pas la date de publication.

La façon de présenter le nombre de pages subit aussi des variantes. Ainsi si certains regroupent la lettre du cahier et le numéro de la page ensemble, avec ou sans trait d'union (Bouthat 1993), d'autres optent, tel Goulet 1987, pour une présentation au long, par exemple : Cahier B, p. 24.

8.3.2. Le chapitre de livre.

Règle générale.

On peut référer à seulement un chapitre d'un ouvrage que l'on présente de la même façon que l'article de périodique, le titre du chapitre placé entre guillemets. On ne réfère alors qu'aux pages du chapitre.
Lacroix, Jean-Guy, « Les artistes et le fisc », La condition d'artiste, une injustice, Outremont (Québec), VLB éditeur, 1990, p. 129-148.

Article d'un auteur dans l'ouvrage d'un autre auteur.

Pour la présentation d'un chapitre d'un auteur dans l'ouvrage d'un autre auteur, nous recommandons de présenter après le titre du chapitre entre guillemets : le nom de l'auteur ou de l'auteur collectif, suivi du titre de l'ouvrage présenté selon les règles habituelles, par exemple :
Derome, Robert, « Ramsay Traquair, l'histoire de l'orfèvrerie ancienne au Québec et les archives de l'Université McGill », Irena Murray (éd.), Ramsay Traquair et ses successeurs, guide du fonds, Montréal, McGill University (Collection d'architecture canadienne, Blackader-Lauterman Library of Architecture and Art), 1987, p. 48-77.

Après le titre du chapitre, certains guides ne mettent rien comme dans le modèle ci-dessus, alors que d'autres utilisent les termes « in », « In » ou « dans ».

Divers guides placent le nom de l'auteur de l'ouvrage après le titre de l'ouvrage, ce qui contrevient à l'ordre habituel de leur présentation des zones dans la notice bibliographique simple.

MUQAM-DH 1995/12/15 opte pour l'omission de la lettre « p » devant les numéros de pages, la remplaçant par la règle typographique désuète du deux points.

Bouthat 1993 place l'indication des pages concernées après le nom du directeur et avant l'adresse bibliographique.

8.3.3. Les ouvrages de référence.

Règle générale.

La notice à un ouvrage de référence peut être de deux ordres. Si on réfère à l'ouvrage de façon globale, on la traite comme une monographie ; si on réfère à un article précis, on la traite alors comme un chapitre de livre (Létourneau 1989, PIN 1993).
JOUBERT, Louis, « Épizooties », Encyclopædia universalis, Paris, Encyclopædia universalis, 1984, corpus 7, p. 68-70 (MUQAM-DH 1995/12/15).

Sans auteur.

S'il n'y a pas d'auteurs à l'ouvrage ou à l'article consulté, Bouthat 1993 propose deux modèles différents : le premier met de l'avant le titre de l'ouvrage de référence, le second place le directeur de la publication au premier rang. On consultera le modèle auteur date utilisé pour ce guide (voir le Guide d'introduction aux méthodes de l'histoire de l'art, sections 7 et 8) pour les références faites soit au nom de l'Encyclopædia universalis pour les articles non signés, soit à ceux des auteurs pour les articles signés (voir aussi la bibliographie ci-jointe).
Bernier 1983 ajoute après le nom de l'ouvrage de référence le numéro de l'édition utilisée soit, par exemple, 14e éd..

PIN 1993 adopte la préposition « dans » entre le titre de l'article et le nom de l'ouvrage de référence, puis utilise les chiffres romains pour désigner le numéro de tome ou de corpus.

Nous conseillons de ne pas suivre la proposition de Bouthat 1993 qui dit qu'on peut omettre le nom de la ville, celui de la maison d'édition ainsi que les pages couvertes par l'article d'un ouvrage de référence.

8.3.4. Les catalogues d'exposition.

Règle générale.

Peu de guides présentent des modèles de notices bibliographiques pour les catalogues d'exposition (Brodeur 1987, Létourneau 1989, Jones 1990, Bouthat 1993). On appliquera donc les règles édictées pour le modèle de base d'une notice bibliographique, à laquelle on ajoutera les lieux et dates d'exposition dans la zone des particularités de l'édition, soit entre le titre et le nom de la ville :
Daigneault, Gilles (commissaire), Montréal 1942-1992, L'anarchie resplendissante de la peinture, Catalogue d'exposition (Montréal, Galerie de l'UQAM, 14 mai au 2 août 1992), Montréal, Université du Québec à Montréal, 1992, 88 p., 42 reprod. coul., bibliog..

ou bien

Daigneault, Gilles (commissaire), Montréal 1942-1992, L'anarchie resplendissante de la peinture, Catalogue de l'exposition présentée à la Galerie de l'UQAM du 14 mai au 2 août 1992, Montréal, Université du Québec à Montréal, 1992, 88 p., 42 reprod. coul., bibliog..

Nous préférons l'utilisation de l'appellation française « commissaire de l'exposition » à l'anglicisme « conservateur invité ».

Sans auteur.

Pour les catalogues sans auteur apparent, on utilisera le musée ou la galerie comme auteur collectif, et dans les cas extrêmes la mention Anonyme (voir la section 8.2.3. Auteur).
Nous déconseillons les présentations suivantes :

celle de Brodeur 1987 qui présente tantôt l'auteur du catalogue en premier, tantôt après le titre : « Une imagerie canadienne; peintures et dessins du musée McCord de l'université McGill. Texte de J. Russell Harper. Ottawa, Galerie nationale du Canada, 1962. 80 p. » ;

celle de Jones 1990 qui propose de placer le musée (ou la galerie) éditeur du catalogue en premier, suivi de son lieu de localisation avant le titre, sans mention s'il y a un auteur unique ou collectif : « Musée du Jeu de Paume, Paris. Musée du Jeu de Paume, éd. rev. Paris: Éditions des Musées Nationaux, 1976. ».

8.3.5. Les actes de colloques.

La notice bibliographique des actes de colloque peut être de deux ordres ; si on réfère à l'ouvrage de façon globale, on la traite comme une monographie avec un auteur collectif le cas échéant ; pour un article précis, on la traite alors comme un chapitre de livre.

Nous recommandons de suivre la présentation des informations telle qu'elle est donnée à la page titre du document consulté. On doit différencier la date de tenue de l'événement qui apparaît dans le titre, de celle de la publication qui apparaît dans l'adresse bibliographique.

Derome, Robert, « L'orfèvrerie au Québec, les influences française, anglaise et américaine », sous la direction de Catherine Arminjon conservateur général du Patrimoine, L'orfèvrerie au XIXe siècle, Actes du colloque international, Galeries nationales du Grand Palais, 12-13 décembre 1991, Paris, La Documentation française (XIes Rencontres de l'École du Louvre), Novembre 1994, p. 265-283.

Létourneau 1989, Dionne 1991 et Bouthat 1993 nous fournissent des modèles et des indications supplémentaires difficiles à appliquer ne faisant pas l'unanimité :

  • le titre présente le sujet ou thème de la rencontre ; on donne le lieu et la date de la rencontre si ils sont connus, entre parenthèses, à la suite du titre ;
  • le sous-titre présente la nature du document, son numéro s'il y a lieu, la nature de la rencontre, colloque, congrès, symposium, ainsi que le nom de l'organisme qui la convoque.

Tremblay 1989 intervertit cet ordre de présentation pour le titre et le sous-titre.

Nous sommes en désaccord avec PIN 1993 qui propose de ne pas mentionner les directeurs du colloque. Il place les lieux et dates de la rencontre en italique, séparés du titre par une virgule.

8.3.6. Les publications gouvernementales.

Les auteurs des publications gouvernementales sont rarement des personnes individuelles. On doit donc souvent les traiter comme auteur collectif (voir la section 8.2.3. Auteur ).

L'auteur est l'autorité (pays, province, état, ville...) qui émet le document, suivi du corps législatif, de la cour, du ministère, conseil ou commission relevant de l'autorité. S'il y a lieu, on mentionne également la division, le service ou la direction du ministère ou commission en question. Dans la zone de l'adresse bibliographique, c'est le nom de l'autorité responsable de la publication qui apparaît. Ce modèle suggéré pourrait se lire ainsi :

Québec, ministère des Affaires internationales, Recueil des ententes internationales du Québec, 1984-1989, Québec, Les Publications du Québec, 1990, 952 p..

Létourneau 1989 et Goulet 1987 suivront ce modèle en mentionnant toutefois au long le nom de l'auteur, soit : Gouvernement du Québec et non seulement Québec.

Bouthat 1993 ajoutera, après le titre, des renseignements complémentaires, soit : la cote du document et son numéro de série (exemple : EOQ 2-551-14121-4), indications reprises par Thibault 1989 mais à la fin de la notice. Cette dernière spécifiera également, après le nombre de pages, si le document est aussi publié dans une autre langue(langue, titre).

8.3.7. Les mémoires et les thèses.

Pour la présentation d'un mémoire ou d'une thèse nous recommandons de suivre le modèle de base de la notice bibliographique. Toutefois, une mention décrivant s'il s'agit d'un mémoire de maîtrise, d'une thèse de doctorat ou autre, est ajoutée à l'endroit prévu pour les particularités de l'édition.

Derome, Robert, Delezenne, les orfèvres, l'orfèvrerie, Mémoire de maîtrise en histoire de l'art, Montréal, Université de Montréal, 1974, 387 p..

Tout comme Létourneau 1989, nous recommandons de présenter la ville de l'université et la collation de la même manière que dans le modèle de base de la notice bibliographique. D'autres auteurs présentent des pratiques divergentes (Tremblay 1989, Bouthat 1993).

Cinq guides placent le titre du mémoire ou de la thèse entre guillemets (Goulet 1987, Létourneau 1989, Thibault 1989, Tremblay 1989, Bouthat 1993). Nous recommandons plutôt, tout comme MUQAM-DH 1995/12/15, de le traiter en italique comme dans le modèle de base de la notice bibliographique.

8.3.8. Les documents d'archives.

Les références aux archives suivent généralement le modèle suivant où certains des éléments peuvent être présents ou non selon les guides consultés, plus ou moins élaborés selon la nature des dépôts et l'appellation des fonds concernés. Les archives possèdent habituellement des descriptions de leurs fonds qui indiquent la marche à suivre.

Pays ou Province, Ville du dépôt d'archives, Nom du dépôt, Série et/ou Collection et/ou Fonds avec ses cotes et ses dates complètes, « Titre ou description de la pièce entre guillemets », Dates complètes pour la pièce, f° ou p..

Québec, Québec, Archives nationales du Québec, NF-11, Registres du Conseil supérieur, 1663-1760, « Arrêt qui met l'appellation au néant dans la cause entre Michel Cotton (appelant des sentences rendues en la juridiction de Montréal les 20 novembre 1736 et 8 avril 1737) et Jacques Gadois », 1738, fos 15-21vo.

Dionne 1991 et Bernier 1983 nomment le lieu du dépôt au début de la notice, avant le nom du dépôt, soit en majuscules (Dionne 1991), soit en minuscules (Bernier 1983).

Létourneau 1989 présente le titre du document en italique ou souligné s'il a été publié, et entre guillemets pour un inédit.

Dionne 1991 place la localisation du document à la toute fin de la notice, sans mention de la date du document, tandis que Bouthat 1993 place l'identification du document et sa date avant le nom du fonds concerné.

Voir aussi MUQAM-DH 1995/12/15.

8.3.9. Les oeuvres d'art.

Dans les travaux du baccalauréat en histoire de l'art on ne réfère habituellement pas aux oeuvres d'art dans la bibliographie, mais plutôt dans les légendes des illustrations et la liste des figures (voir les section 5 et section 9.1). Nonobstant, divers guides en traitent et proposent un modèle, qui est le même que celui que l'on appliquera aux légendes des figures ou illustrations. Pour plus d'information on se référera au modèle d'une fiche technique d'oeuvre d'art reproduite en annexe du Guide... imprimé.

On pourra également télédécharger un clone de la base de données que Robert Derome utilise sur FileMaker Pro dans le cadre des ateliers de formations aux NTIC à l'UQÀM.

Une oeuvre d'art originale.

Dans le cas d'une oeuvre originale, le modèle pourrait se lire ainsi :
Nom, prénom de l'artiste (dates), Titre de l'oeuvre, date de l'oeuvre, Matériaux, Dimensions (hauteur avant largeur), Ville, Collection, numéro d'acquition de musée le cas échéant. Photographe.

Huot, Charles (1855-1930), Le débat sur les langues : séance de l'Assemblée législative du Bas-Canada le 21 janvier 1793, 1910-1913, Huile sur toile marouflée sur le mur, 3,9 x 8,7 m, Québec, Assemblée nationale, Salle de l'Assemblée législative. Photo Eugène Kedl.

Pour les oeuvres sans auteur, on écrit le pays, la ville, le siècle, suivi du terme Anonyme, par exemple : France, Paris, XVIIe siècle, Anonyme ; Afrique, ethnie non identifiée, XIXe siècle.

Pour une oeuvre en trois dimensions, le modèle est le même sauf pour les dimensions qui spécifient la hauteur seulement (Bernier 1983) ou le diamètre (Létourneau 1989).

Selon certains guides, la date de l'oeuvre est placée à des endroits différents : après le nom de l'artiste (Bouthat 1993) ; après le titre comme dans le modèle ci-dessus (Thibault 1989) ; ou après les matériaux (Bernier 1983).

Voir aussi la fiche technique d'une oeuvre d'art dans le Guide d'introduction aux méthodes de l'histoire de l'art, section 4.5.4 et section 8.1.

Reproduction d'une oeuvre.

S'il s'agit d'une oeuvre reproduite dans un imprimé, on ajoute un complément d'information à la fin de la notice (Létourneau 1989, Bouthat 1993), en donnant la référence bibliographique complète incluant la page, le numéro de catalogue ou de figure : p., cat., fig., ill. (voir dans le Guide d'introduction aux méthodes de l'histoire de l'art, l'exemple d'une liste de figures).
Nous sommes en désaccord avec Thibault 1989 qui place cette référence bibliographique après le titre de l'oeuvre.

8.3.10. Les films et les vidéos.

La notice bibliographique d'un film ou d'un vidéo s'établit à partir de l'emballage, de la documentation imprimée accompagnant le film ou le vidéo ou, le cas échéant, à partir du générique (Desmeules 1994).

La notice suit le modèle de base de la notice bibliographique : l'auteur est le réalisateur (Létourneau 1989, Bouthat 1993) ; la maison d'édition est la maison de production ; la collation donne les caractéristiques techniques spécifiques et détaillées.

Lamothe, Arthur (réalisation), Les gars d'Lapalme, Montréal, Ateliers audio-visuels, 1971, 1 bobine de film 16mm noir et blanc, 25 minutes.

Certains guides placent le nom du réalisateur après le titre (Bernier 1983, Thibault 1989, Desmeules 1994).

Desmeules 1994 n'indique ni le nombre de bobines, ni s'il s'agit d'un film en noir et blanc ou couleur, alors que Bouthat 1993 place la description matérielle du support avant le lieu et la maison de production.

8.3.11. Les sources sonores.

On « entend » par sources sonores les enregistrements faits selon les techniques actuelles (disque, cassette) ou plus anciennes (ruban, fil, rouleau, etc.).

Encore une fois nous recommandons de suivre le modèle de base de la notice bibliographique : l'auteur est le compositeur et/ou l'interprète ; la maison d'édition est la maison de production ; la collation donne les caractéristiques techniques spécifiques et détaillées.

Bach, Johann Sebastian, CBC Vancouver Orchestra, Cantates nos 4 et 140, s.l., Entreprises Radio-Canada, 1984, 1 cassette, également disponible sur disque, SMC5029C.

On peut spécifier après le nom de l'orchestre celui du chef, par exemple « Alexander Brott, chef d'orchestre » (Létourneau 1989, Dionne 1991, Bouthat 1993, Desmeules 1994). On signalera également la durée de l'enregistrement, par exemple « 19 min 10 sec. (Desmeules 1994) ».

On omettra de présenter les dates de l'auteur, tel que proposé par Desmeules 1994, puisqu'on ne le fait pas dans le modèle de base de la notice bibliographique.

On consultera aussi le modèle proposé par Thibault 1989.

Certains guides omettent de spécifier en fin de notice les renseignements complémentaires.

8.3.12. Les cédéroms.

On utilisera le modèle de base de la notice bibliographique. La zone de la collation donnera les caractéristiques techniques spécifiques et détaillées.

Ottawa, Archives nationales du Canada, ArchiVIA, Ottawa, Archives nationales du Canada, 1992, cédérom 4"3/4.

8.3.13. Les logiciels.

Nous recommandons que la notice des logiciels suive le modèle de base de la notice bibliographique : l'auteur est le programmeur ainsi les personnes ayant participé à la réalisation, ou un auteur collectif ; la maison d'édition est la maison de production ; la collation donne les caractéristiques techniques spécifiques et détaillées (nature du type de document ainsi que le genre d'appareil requis, numéro de la version utilisée, nombre d'unités matérielles). Voici la transcription d'une référence à un logiciel tirée de BADADUQ :

Mallette, Patrice (conception et programmation) avec l'aide de Dany Beaupré et Serge Roy, André Champagne (direction), Lucie Verreault et Daniel Legault (recherche), Denis Rousseau (rédaction partielle du glossaire), Le PROF, Programme d'orientation et de formation de la bibliothèque sur Hypercard, Montréal, Université du Québec à Montréal, Service des bibliothèques et Département des communications, ©1994, 3 disquettes haute densité, 9 cm. [MUQAM, 8 documents, Z711.2M25.]

Deux auteurs établissent la notice à partir du titre du document et non de son auteur (Bouthat 1993 et Thibault 1989).

On consultera également Thibault 1989 qui explique la marche à suivre.

8.3.14. Internet et sites web.

Selon les cas, nous recommandons de se conformer au modèle de base d'une notice bibliographique, ou à celui des documents d'archives le cas échéant (en plaçant les zones en partant de l'information générale pour aller vers le particulier). L'objectif est de retrouver la source, ce que ne permet pas la seule adresse URL, puisque celles-ci changent souvent au gré des restructuration des sites. De grâce, évitez la mention laconique et imprécise « document trouvé sur internet ». La date de consultation est un élément essentiel, puisque certains sites sont éphémères. On trouvera en annexe les Normes de citation de données informatisées dans les revues canadiennes, obtenue via la liste de discussion en histoire intitulée Clio. Le site web de l'université Concordia fournit plusieurs autres modèles de références tels que pratiqués aux États-Unis et en Angleterre.

Derome, Robert, La " médaille " du baron de Fouencamps et l'iconographie de la Vierge à la Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, Montréal, Université du Québec à Montréal, Web Robert Derome, créé le 4 février 2001, refonte majeure en juin 2001, dernière mise à jour le 1er juillet 2002, adresse URL, consulté le 27 août 2002.

8.3.15. Les fac-similés sur microfiches ou supports électroniques.

La consultation des éditions originales de livres rares ou anciens n'est pas toujours possible. Les bibliothèques suppléent à cette lacune par des fac-similés sur microfiches ou sur support électronique. Au Canada, l'Institut canadien de micro reproductions historiques (ICMH) est à la source de ces reproductions. L'ICMH offre des reproductions à l'identique des ouvrages anciens, sous forme de reproduction photographique, soit sur support de microfiche ou sur support électronique. Les fiches des catalogues des bibliothèques répertorient ces reproductions et donnent le modèle des données bibliographique à inclure dans une référence. En voici un exemple :

Lossing 1982

Lossing, Benson J., The Pictorial Field-Book of the War of 1812, or, Illustrations, by Pen and Pencil, of the History, Biography, Scenery, Relics, and Traditions of the Last War for American Independence, New York, Harper, ©1868, Ottawa, Intitut canadien de microreproductions historiques (ICMH collection de microfiches, n° 29136), 1982, 12 microfiches (569 images), ill., maps, ports.

Une référence bibliographique lors d'une consultation de l'édition originale se serait limitée au modèle de base d'une notice bibliographique et n'aurait pas inclus les données de rééditions par l'ICHM tel que ci-dessus. Il en va de même pour le sigle auteur date ; la consultation de l'édition originale aurait entraînée un sigle auteur date différent (dans ce cas-ci 1868) de celui de la reproduction sur microfiche (dans ce cas-ci 1982).

Par ailleurs, l'ICMH publie également des rééditions électroniques d'ouvrages anciens sur leur site web Notre mémoire en ligne grâce auquel on peut exécuter une recherche plein texte. Si l'on y consulte un ouvrage, on donnera la référence bibliographique selon le modèle de base de la notice bibliographique auquel on ajoutera la référence au site web (voir 8.3.14. Internet et sites web) après la collation de l'ouvrage d'origine (voir 8.2.11. Collation). La compilation des informations concernant les reproductions sur microfiche et sur le web oblige souvent à comparer les informations concernant le même ouvrage trouvées dans les catalogues de plusieurs bibliothèques afin d'en donner une bonne référence bibliographique. Le cas qui suit illustre bien ce fait, puisqu'une erreur de pagination sur l'édition web a pu être ainsi résolue.

Notice bibliographique de l'ouvrage original conservé à la bibliothèque des livres rares de l'UQÀM et à la bibliothèque nationale du Canada à Ottawa.

Notice bibliographique de l'édition en version microfiche conservée dans diverses bibliothèques.

Notice bibliographique de l'édition en version électronique.

Jodoin 1889

Jodoin, Alexandre, et Joseph-Louis Vincent, Histoire de Longueuil et de la famille de Longueuil avec gravures et plans, Montréal, Imprimerie Gebhardt-Berthiaume, 1889, ix, 681 p., 1 f., ill., pl., plans, pliées, 24 cm.

Jodoin 1980

Jodoin, Alexandre, et Joseph-Louis Vincent, Histoire de Longueuil et de la famille de Longueuil avec gravures et plans, Montréal, Imprimerie Gebhardt-Berthiaume, 1889, ix, 681 p., 1 f., ill., pl., plans, pliées, 24 cm, microfiche de l'exemplaire de l'édition originale se trouvant à la Bibliothèque nationale du Canada, Ottawa, Institut canadien de microreproductions historiques (ICMH collection de microfiches, n° 07613), 1980, 8 microfiches (377 images), ill., plans.

Jodoin 1997-

Jodoin, Alexandre, et Joseph-Louis Vincent, Histoire de Longueuil et de la famille de Longueuil avec gravures et plans, Montréal, Imprimerie Gebhardt-Berthiaume, 1889, ix, 681 p., 1 f., ill., pl., plans, pliées, 24 cm, édition électronique, ICMH Intitut canadien de microreproductions historiques, en partenariat avec la Bibliothèque nationale du Canada et Patrimoine canadien, Notre mémoire en ligne, Un projet visant à favoriser l'accès au patrimoine imprimé du Canada, Ottawa, base de données textuelles sous forme de fac-similés de livres anciens, créée en 1997 et constamment mise à jour, site web consulté le 5 octobre 2002, http://www.canadiana.org/ECO/mtq?doc=07613, fac-similé de la microfiche publiée en 1980 (voir Jodoin 1980) tirée de l'exemplaire de l'édition originale (voir Jodoin 1889) se trouvant à la Bibliothèque nationale du Canada [ce fac-similié électronique contient bien 681 pages, mais la fiche bibliographique du site web indique erronément « 718 pages », se référant au nombre approximatif d'images tirées du livre (719) au lieu du chiffre de la dernière page numérotée du livre].

L'exemple de Jodoin 1889 illustre bien la complexité des références bibliographiques liée aux divers exemplaires consultés. Les fiches partielles, incomplètes, erronnées ou contradictoires trouvées dans les catalogues des bibliothèques obligent à de multiples comparaisons et déductions. Ainsi la fiche technique de l'exemplaire original a été faite en consultant la page originale du document dans la version web, car aucun catalogue n'en donnait le titre complet ! Par ailleurs, seule la Bibliothèque nationale du Canada donnait la collation complète. Il faut également comparer systématiquement les références aux microfiches, car souvent l'ICMH a produit des séries de microfiches à des dates différentes basées sur des originaux différents dans des bibliothèques différentes. Les catalogues des bibliothèques sont difficiles à consulter à ce sujet, car souvent le chercheur est submergé par une pléthore de références au même ouvrage. Nous déplorons ainsi la pratique de l'ICMH de démultiplier leurs références au même ouvrage sur plusieurs fiches au lieu de les regrouper sur une seule. En effet, c'est l'ICMH qui prépare ces fiches qui sont ensuite versées aux catalogues des différentes bibliothèques. Finalement, le site web de l'ICMH, Notre mémoire en ligne, reproduit leurs microfiches en version électronique. Toutefois on n'y indique pas la date de mise en ligne ! Il faut donc faire des recherches sur plusieurs pages du site afin d'y trouver la date initiale de publication, soit 1997, que nous faisons suivre d'un tiret car le site est continuellement mis à jour (Jodoin 1997-). Qui plus est, on n'y indique pas la référence complète de l'ouvrage ni sa source, informations que l'on retrouve par ailleurs sur le site de la Bibliothèque nationale du Canada ! La notice bibliographique de cet ouvrage sur la page de Notre Mémoire en ligne contient deux erreurs. L'absence de la maison d'édition peut être corrigée en lisant la page titre reproduite en ligne ou en comparant avec les fiches bibliographiques de l'oeuvre source. L'erreur de pagination n'a pu être résolue qu'en comparant leur notice avec la dernière page de l'ouvrage mise en ligne, mais aussi avec les données cataloguées de ses sources, tant la microfiche (Jodoin 1980) que l'exemplaire original conservé à la Bibliothèque nationale du Canada (Jodoin 1889). Il va sans dire que tout ce processus exige plusieurs heures de travail, nécessaires et indispensables afin d'assurer la crédibilité scientifique des références et des sources !

Plusieurs autres bibliothèques offrent également des fac-similés, que ce soient des bibliothèques nationales (par exemple : Bibliothèque nationale du Québec ou Bibliothèque nationale de France), universitaires ou de sociétés historiques. Les références à ces fac-similés seront donc traitées comme ci-dessus.

Mais on trouve également sur le web des transcriptions. Ce procédé est moins fiable qu'un fac-similé et les éditeurs peuvent y avoir introduit des variantes, des illustrations, des interprétations. Il ne s'agit plus alors d'un fac-similé, mais d'une réédition. La notice bibliographique devra donc en tenir compte : on la traitera comme une référence de site web à laquelle on pourra ajouter les informations requises concernant l'éditeur (voir 8.2.3. Auteur) et les particularités de l'édition (voir 8.2.6. Particularités de l'édition).

La réédition électronique de l'ouvrage suivant, Kinzie 1998, présente plusieurs caractéristiques intéressantes. L'oeuvre source date de 1857. On lui a ajouté plusieurs illustrations et le traitement web en fait donc une une transcription et une réédition particulièrement soignée. L'ouvrage fait partie de la sous-section d'un site web ; la sous-section est traitée comme un chapitre de livre alors que le site complet est traité comme un livre. La référence URL est faite directement à la page frontispice de l'édition électronique, bien que pour rédiger la notice bibliographique des recherches durent être effectuées sur plusieurs page du site. La date d'édition provient de la page principale du site. La crédibilité du niveau de source de cette réédition est assurée par la réputation de plusieurs intitutions de haut savoir qui ont contribué à sa réalisation et à son financement.

Kinzie 1998

Kinzie, Mrs. John H., Wau-Bun, the "Early Day" in the Northwest, second edition with illustrations, Chicago, D. B. Cooke & Co., Publishers, 1857, 498 p. plates, 24 cm, from the Memorial Library Department of Special Collections, University of Wisconsin-Madison, electronic version, University of Wisconsin-Madison General Library System and State Historical Society of Wisconsin, « Sketches of Wisconsin Pioneer Women : Mrs. John H. Kinzie », Wisconsin Electronic Reader, ©1998, last update September 27, 2001, visited on October 6, 2002, http://www.library.wisc.edu/etext/WIReader/WER0110.html.

D'autres sites web sont moins professionnels et il est difficile d'y trouver toutes les informations requises pour la rédaction d'une fiche complète. Voici un exemple d'un tel cas où la notice est moins élaborée car il s'agit d'une réédition personnelle faite sur un site commercial de généalogie, serveur que l'on peut alors considérer comme la maison d'édition. Ces détails nous informent donc sur la qualité du niveau de source qui repose uniquement ici sur la crédibilité de l'éditeur, Bill Carr, sur lequel ce site web ne révèle aucune information professionnelle hormis son adresse de courriel qui devient donc un élément essentiel de son identification.

Lossing 2001

Lossing, Benson J., edited by Bill Carr <wcarr1@nycap.rr.com>, Pictorial Field-Book of the War of 1812, vol. I, by Benson J. Lossing, 1869, réédition électronique, The Benson John Lossing Memorial Web-Site, RootsWeb.com, last update 11/03/2001, visited in January 2002, http://freepages.history.rootsweb.com/~wcarr1/Lossing2/Contents.html.

Le document consulté pourra également se trouver sur cédérom ; on se référera alors à cette section pour la rédaction de la notice bibliographique (voir 8.3.12. Cédéroms).

La référence dans une note de bas de page ajoutera une mention précise de la section ou de la rubrique consultée afin de pouvoir retrouver l'information précise citée.

9. LES ANNEXES.

Les annexes servent à présenter des figures, tableaux, documents et pièces additionnelles venant soutenir le propos et compléter le travail. Ils doivent être numérotés et identifiés en fonction de la catégorie à laquelle ils appartiennent.


9.1. Les figures ou illustrations.

Tout élément visuel qui sert à illustrer un travail : photographies, dessins, reproductions d'oeuvres, plans, cartes, graphiques ou schémas, entre dans la catégorie des figures. Les figures sont regroupées à la fin du travail où on leur donne un numéro d'ordre, ainsi qu'une légende.

Voir dans le Guide... imprimé, un exemple d'une liste des figures.

9.1.1. Leur numérotation.

La numérotation des figures que l'on place en annexe à la fin du travail s'établit d'une manière continue en chiffres arabes, selon l'ordre dans lequel on les présente dans le corps du texte (Tremblay 1989, Dionne 1991, Angers 1992, Desmeules 1994, MUQAM-DH 1995/12/15).

Bouthat 1993 suggère la méthode pseudo-décimale qui n'est pas utilisée dans les ouvrages d'histoire de l'art.

Dans le travail on référera aux figures par l'abréviation (fig. 18), placée entre parenthèses, suivie d'une espace insécable et du numéro d'ordre de cette illustration.

9.1.2. Les légendes.

Chaque figure s'accompagne de la légende qui l'identifie ou l'explique, présentée à interligne simple (Desmeules 1994, Bouthat 1993). On veillera à soigner la mise en page de la légende qui doit être aérée et proportionnée par rapport à la figure.

Le mot « Figure » est suivi du numéro d'ordre puis de la légende, le tout en minuscules (Dionne 1991, Bouthat 1993, MUQAM-DH 1995/12/15). Tout comme Tremblay 1989, nous recommandons l'utilisation d'une majuscule au mot « Figure », afin de suivre la règle qui veut que la première lettre du premier mot d'une phrase soit capitalisée.

Figure 18 - Charles Huot (1855-1930), Le débat sur les langues : séance de l'Assemblée législative du Bas-Canada le 21 janvier 1793, 1910-1913, Huile sur toile marouflée sur le mur, 3,9 x 8,7 m, Québec, Assemblée nationale, Salle de l'Assemblée législative.

La présentation des éléments de la légende d'une oeuvre d'art originale ou de sa reproduction suivra le modèle présenté à la section sur les oeuvres d'art (voir la section 8.3.9. Oeuvres d'art).

9.1.3. La liste des figures.

On n'oubliera pas de confectionner une liste des figures qui sera placée en début du travail (voir la section 5).

On trouvera en annexe du Guide... imprimé un exemple d'une liste des figures où plusieurs pièges ou difficultés sont présentées dans des exemples variés.


9.2. Les tableaux.

Les tableaux sont constitués de colonnes et de rangées (Bouthat 1993). Leur numérotation se fait soit en chiffres arabes (Tremblay 1989, Dionne 1991, Desmeules 1994), soit en chiffres romains majuscules pour les différencier des figures (Angers 1992, MUQAM-DH 1995/12/15), soit selon la méthode pseudo-décimale (Bouthat 1993).

La mention « Tableau » doit apparaître en haut de la page, le plus souvent en caractères gras (Tremblay 1989, Dionne 1991, Angers 1992, Bouthat 1993, Desmeules 1994, MUQAM-DH 1995/12/15). En-dessous, à interligne simple, on indique le titre (Dionne 1991, Angers 1992, Desmeules 1994), en minuscules (Dionne 1991, Angers 1992, Bouthat 1993, Desmeules 1994) ou en majuscules (Tremblay 1989). Bouthat 1993 préconise de rassembler, si possible, tous ces éléments en une seule ligne.

On n'oubliera pas de confectionner une liste des tableaux qui sera placée en début du travail (voir la section 5).


9.3. Les autres documents.

On regroupe dans cette catégorie les copies de documents inédits, les transcriptions d'entrevues, les listes d'artefacts, les sondages, etc., en tant que documents additionnels au travail. Ces pièces doivent être regroupées par types de documents et chacune d'elle possédera une identification : soit pseudo-décimale comme les annexes du Guide... imprimé, soit avec des lettres (Bouthat 1993, Desmeules 1994). Chaque annexe commence, selon Bouthat 1993, par une page titre, sur laquelle apparaît son identification.

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Page créée le 9 juin 1998.
Mise à jour le 5 octobre 2002.

web Robert DEROME

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