La « médaille » du baron de Fouencamps et l'iconographie de la Vierge à la Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours

Pierre Chevrier baron de Fouencamps

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Sauf avis contraire, les informations biographiques sont tirés de Oury 1992b ; voir aussi Oury 1991 et Oury 1992a.

Pierre Chevrier baron de Fouencamps (1608-1692) naît à Paris et est baptisé en l'église Saint-Jean-de-Grève le 21 janvier 1608, fils d'Adam Chevrier (vers 1565-1624) et de Renée de Bauquemare (vers 1685-1653). Renée était la fille de Jean de Bauquemare seigneur de Bourdeny, maître des requêtes mort en 1619, et d'Anne de Hacqueville, Dame d'Ons-en-Bray, morte en 1638.

1608, Janvier... 21. Bat. de Pierre, fils de M. Adam Chevrier, Consr trés. de Fce en Picardie et de Delle Renée de Bauquemare. P[arrain]. Me Pierre Chevrier, sec.re du Roy. M[arraine]. De Elisabeth Gamin, Vve de M. Le Présid. d'Onzembray (Oury 1992a, p. 209, référence à Paris, Bibliothèque nationale, ms. fr. 32.558, p. 235).

Adam Chevrier est le fils d'Antoine Chevrier, marchand et bourgeois de Poissy, et le frère de Pierre Chevrier parrain de l'enfant. Adam avait commencé sa carrière comme receveur de François, duc d'Alençon et comte de Montfort-l'Amaury (le frère de François II, de Charles IX et de Henri III), puis il passa au service de François d'Orléans-Longueville, comte de Saint-Paul et gouverneur de Picardie. Quand ce dernier mourut, il obtint la charge de président-trésorier de France en généralité de Picardie.

Adam Chevrier réside principalement à Amiens de 1594 jusqu'à son décès en 1624 y acquérant une maison et un certain nombre de fiefs dans les environs : Fouencamps (dont les notaires parisiens firent Fancan ou Fancamp, ce qui n'a pas facilité les recherches), Rouverel, Le Fay [Gay ?]. Mais son pays d'attache demeure le château d'Acqueville sis à Villennes-sur-Seine, près de Paris, dont l'édification est terminée en 1598 et qui devient le siège d'un fief noble le 21 décembre 1599. Ce château devint la propriété de son premier fils André qui mourut en décembre 1653 criblé de dettes.

Résidence Château d'Acqueville, Villennes-sur-Seine.
Anonyme, Mur du parc du château d'Acqueville et petite porte, date inconnue, photographie, dimensions inconnues, collection inconnue, tirée de Louis 1984.01, p. 16 (collaboration de Frédérique Bony).

« La seigneurie de Fouencamps [à 12 km au sud-est d'Amiens], sise dans le bailliage du Vermandois, prévôté de Montdidier, relevant de la châtellenie de Boves mouvante de celle de Coucy, fut acquise en 1605 par Me Adam Chevrier, conseiller du roi, trésorier général de France en Picardie, par décret contre Bénigne Vetus, prévôt des maréchaux de France et sa femme, Marie Pingré (Oury 1991, p. 115 et note 14). »

« La terre de Fouencamps qui n'a jamais porté officiellement le titre de baronnie, fut acquise en 1605 par décret contre Bénigne Vetus, prévôt des maréchaux de France, et sa femme, Marie Pingré. [...] En fait, Pierre porta toute sa vie le titre de Fancamp [Fouencamps], mais sans jamais y rien posséder, car son père, dès le 15 mai 1617, avait engagé la seigneurie en faveur de Gailliot Mandat, maître ordinaire de la Chambre des comptes par égard pour Louis de Conigan, marquis de Cangé, qui l'en avait prié. Pierre fut donc pour la commodité des siens sieur de Fancamp [Fouencamps] dès ses jeunes années et le resta toute son existence pour ceux qui le connaissaient, sans avoir mis les pieds dans le domaine dont il portait le nom (Oury 1992a, p. 211). »

Adam avait d'abord destiné son fils Pierre à l'Église, le faisant pourvoir de la commande de l'abbaye de La-Sie-en-Brignon (à la limite du Poitou et de l'Anjou, à dix kilomètres de Doué-la-Fontaine) que lui-même gérait depuis 1602 pour le compte de son cousin, Adam Brisset, abbé en titre. Avant de mourir en 1624, Adam change d'idée : il transmet à Pierre sa charge de président-trésorier en la généralité de Picardie, lui demandant d'interrompre ses études ecclésiastiques. L'abbaye de La-Sie se trouve alors transférée à son frère cadet Jérôme.

Au décès de son père, Pierre hérite également, à l'âge de 16 ans, des seigneuries de Fouencamps en Picardie et des terres à Rouverel (10 km plus au sud). Sa mère revend la charge de président-trésorier à Jean Spifame (orthographié « Spitanne » par Louvencourt 1896, p. 29), seigneur des Granges, pour la somme de 57 000 livres qui constituera le noyau de la future fortune personnelle de Pierre.

Au moment de sa majorité en 1632, Pierre Chevrier reçoit de son frère aîné André, les 60 000 livres qui lui revenaient de l'héritage paternel (Oury 1991, référence aux actes datés du 20 janvier 1632 et du 21 janvier 1633). En 1633 Pierre poursuit ses études à la Flèche, au grand Collège des Jésuites, et loge chez Jérôme Le Royer de la Dauversière. C'est le 22 juillet 1634 que Pierre aliéne sa seigneure de Fouencamps à François de Jacquespée Ecuyer (Louvencourt 1896, p. 63, référant à Beauvillé 1860-1882), sans renoncer à en porter le titre qui le suivra jusqu'à sa mort (Oury 1991, p. 119). Lorsqu'un bureau de la fameuse Compagnie du Saint-Sacrement est créé à La Flèche en 1635, à l'initiative de M. de la Dauversière, Pierre Chevrier y entre avec son ami, et il reprend ses projets de vie sacerdotale.

En 1639 Pierre habite « sa maison » à La Flèche. Il décide alors de devenir clerc et de se consacrer à l'entreprise de Montréal avec Le Royer, ainsi qu'à ses autres entreprises à La Flèche, tout particulièrement la reconstruction l'Hôtel-Dieu, la construction de la chapelle Saint-Joseph et la création d'une première communauté de futures Filles de Saint-Joseph. La fortune de Fouencamps était une garantie que ces entreprises pourraient être menées à bien.

En 1640, Fouencamps et de la Dauversière achètent la seigneurie de Montréal à Jean de Lauson, l'intendant. Comme la terre était restée vierge, Lauson avait perdu ses titres de propriété. La Compagnie du Saint-Sacrement procéde donc à la demande d'une nouvelle concession. En 1641 la Société Notre-Dame du Montréal envoye Paul Chomedey de Maisonneuve fonder Ville-Marie, mais Fouencamps ne réalise pas son rêve de s'établir sur l'île de Montréal. En 1644 Chevrier habite toujours à La Flèche.

En 1646, le baron de Fouencamps vient en aide à Madame de la Peltrie, dans des transactions immobilières, en prévision d'un essai de vie religieuse chez les ursulines de Québec. En 1648, le baron de Fouencamps participe à une partie de la fondation, soit 16 000 livres, en faveur de l'Hôtel-Dieu de Montréal en complément des sommes versées par Madame de Bullion. À compter de 1648, Pierre Chevrier habite Paris, au Faubourg-Saint-Germain, rue Cassette, à deux pas de Saint-Sulpice et du noviciat des Jésuites de la rue du Pot-de-fer.

Il semble que Pierre Chevrier ait attendu après la mort de sa mère, le 12 décembre 1653, pour devenir prêtre. Le baron de Fouencamps habite maintenant au prieuré conventuel de chanoines réguliers Notre-Dame-de-Saulseuses ou Sausseuse, dans le Vexin, au nord de Vernon et de Giverny (diocèse d'Évreux, commune de Tilly, canton d'Ecos, arrondissement des Andelys), où son frère Jérôme est prieur commendataire jusqu'à son décès le 1er octobre 1679. Ce monastère souffrira de la seconde guerre mondiale. Les ruines seront dégagées et mises en valeur vers 1965.

En 1659 Fouencamps se fait réserver une concession de 500 arpents de terre sur la montagne de Ville-Marie. Il a peut-être alors le désir, pour la deuxième fois, de venir s'établir à Montréal. Mais il ne peut quitter M. de la Dauversière déjà très malade et dans une situation financière difficile. En 1660 Chevrier raconte le décès de son vieil ami dans une longue lettre reprise par Marie Morin dans ses Annales de l'Hôtel-Dieu de Montréal (Morin 1979). Fouencamps ne cesse de fournir aux Filles de Saint-Joseph de Montréal toute l'aide qu'il peut.

C'est à Saulseuses que le baron de Fouencamps reçoit Marguerite Bourgeoys lors de son séjour européen en 1670-1672. Devrait-on chercher dans l'histoire de cette institution et de cette région de Haute-Normandie, dans le diocèse d'Évreux, la source de cette « médaille » de la Vierge-Mère à l'enfant Jésus emmailloté terrassant le dragon : Notre-Dame-de-Bon-Secours ? Ou bien plutôt chez les graveurs parisiens ?

Après la mort de son frère Jérôme en 1679, Chevrier habite à Paris jusqu'en 1682, date à laquelle il achète une grande maison à Suresnes. En 1683 il demande son agrégation à la communauté des prêtres du Calvaire du Mont-Valérien dont le fondateur, Hubert Charpentier (1565-1650), avait été membre de la Compagnie du Saint-Sacrement. Fouencamps est élu supérieur de sa nouvelle communauté de vie en 1685. En 1690 il se retire à Paris où il prend un appartement au cloître Saint-Honoré, mais il continue à faire partie de la communauté du Mont-Valérien.

Le 17 juin 1692 il dicte son testament. Son inventaire après décès débute le 23 juin au bénéfice de ses héritiers : Pierre de Blois, avocat du Parlement, ci-devant secrétaire de l'ambassade du Levant, et Charles de Saint-Paul, sieur de Neaufle, du fait de sa femme, Marie de Harmes, ses cousins (Paris, Archives nationales, minutier central, LXXXIII, 205, 17 et 23 juin 1692).

 

Sa pierre tombale dans la crypte de l'église Saint-Honoré

Pierre Chevrier, baron de Fouencamps, est inhumé en la crypte de l'église Saint-Honoré, à Paris, où il logeait « dans la salle basse dependant de l'enclos de l'eglise de St Honoré, faubourg St Honoré ». Le service funéraire est célébré au Mont-Valérien. Son blason pourrait-il avoir été gravé sur sa pierre tombale ?

L'église collégiale de Saint-Honoré était sise dans le cloître Saint-Honoré qui a donné son nom à la fameuse rue Saint-Honoré. Cette église avait été fondée en 1204 et était desservie par des chanoines qui habitaient les maisons du cloître. Ce cloître donnait au sud sur la rue Saint-Honoré, à l'est sur la rue Croix-des-Petits-Champs et à l'ouest sur la rue des Bon-Enfants, donc en plein coeur de Paris à côté du Palais Royal, du Louvre et de l'Oratoire (collaboration de Stéphanie Francescutti qui nous a signalié ces informations dans l'ouvrage de Hillairet 1970, vol. 2, p. 431).

Le plan de Truchet, dit Plan de Bâle, montre l'église Saint-Honoré en 1551 au centre du cloître entouré de maisons, jouxtant (en bas à gauche) le collège des Bons-Enfants fondé en 1208. L'église fut agrandie en 1579 (Hillairet 1970, vol. 2, p. 431 et plan en couverture intérieure).

Sur le Plan de la ville de Paris, en 1630 par Tavernier, on distingue : l'église donnant au sud sur la rue Saint-Honoré jouxtée d'une rangée de maisons ; son enclos dont le porche donne à l'est sur la rue Croix-des-Petits-Champs ; une grande résidence donnant à l'ouest sur la Rue des Bons-Enfants ; et une rangée de maisons du côté nord du cloître (Andia 1994, p. 23-24).

Cette église était bien décorée :

« On continuait à accrocher des tableaux entre les arcades, au-dessus des clefs, dans les choeurs. Les plus illustres artistes, Philippe de Champaigne [note 7 : Paris, églises Saint-Honoré, Saint-Germain-l'Auxerrois, Brice I, 127, 186], Boulongne l'aîné... [...] Le thème de l'orant à genoux est toujours employé [note 4: Cardinal Buti, par Bernus, à la cathédrale de Carpentras; cardinal Dubois à Saint-Honoré (1715)], tout comme celui du personnage à demi couché... (collaboration d'Yves Laframboise, transcriptions tirées de Hautecoeur 1952, t. II, p. 775, et t. III, p. 447). »

Au décès du baron de Fouencamps, en 1692, l'architecture du quartier avait évolué. Les Pères de l'Oratoire, fondés par Bérulle, y avaient eu leur maison mère jusque vers 1650 tout près du Louvre (Simard 1976, p. 14).

Le Plan dit de Turgot, en 1739, présente l'église Saint-Honoré longeant la rue Saint-Honoré, entourée d'une rangée de maisons sur les quatre côtés de son cloître. Ce plan montre aussi l'Oratoire, situé au sud-est (en haut sur ce plan) (Le Moël 1995).
Une gravure montre l'église au XVIIIe siècle. C'est dans la crypte que le baron de Fouencamps avait été inhumé (Hillairet 1970, vol. 2, p. 430).

« L'église, fermée à la Révolution, fut démolie en 1792. Deux passages, formant un T, furent percés sur son emplacement ; l'un, le passage Marchand, se trouvait dans l'axe de la nef et se terminait en cul-de-sac au chevet ; l'autre, le passage d'Athènes, débouchait d'une part dans la rue Saint-Honoré, entre les nos 178 et 180, et, d'autre part, dans l'ex-cour du Cloître. Ils furent bordés de maisons dont l'une, une maison de tolérance édifiée à l'emplacement de l'ex-chapelle de la Vierge de l'église, utilisa comme fosse d'aisances le caveau où avait été inhumé le cardinal Dubois. Cette maison, ainsi que les autres de ces passages, disparurent en 1854, leurs derniers vestiges ont été abattus en 1913 (Hillairet 1970, vol. 2, p. 430). »

Le Plan de la ville de Paris, établi par l'ingénieur géographe Maire en 1808, montre le Cloître Saint-Honoré percé de trois entrées au cloître et, en quadrillé, l'emplacement de ce qui semble être l'ancienne église (Hillairet 1970, p. 46-57, n° 7).

Les photographies prises par Eugène Atget montrent les maisons et les passages du Cloître Saint-Honoré en 1906.

Sur la rue Saint-Honoré
Sur la rue Saint-Honoré
Côté de la rue Montesquieu
Passage d'Athènes
Entrée du cloître par la rue Saint-Honoré
Passage du cloître
Eugène Atget (1857-1927), Photographies du Cloître Saint-Honoré en 1906, Paris (1er arrondissement), impressions à l'albumine, environ 21,5 x 18 cm, George Eastman House

 

La pierre tombale du baron de Fouencamps est-elle enfouie dans le sol de Paris ou a-t-elle été déménagée ?

« SAINT-HONORÉ (rue) Nos 176 à 184. - Ancienne annexe du magasin du Louvre, construite en 1913, maintenant annexe du ministère des Finances ; elle recouvre l'emplacement de l'église collégiale Saint-Honoré (Hillairet 1970, vol. 2, p. 431). »

« BONS-ENFANTS (rue des) N° 10. - Emplacement du cimetière paroissial de la collégiale Saint-Honoré, de courte durée, les inhumations des habitants du cloître Saint-Honoré se faisant surtout dans les caveaux de cette église (Hillairet 1970, vol. 1, p. 214) ».

« L'église Saint-Roch, devenue un véritable musée de la sculpture funéraire, abrite aujourd'hui plusieurs tombeaux ou fragments provenant de couvents du faubourg Saint-Honoré, disparus sous la Révolution ; c'est ainsi que la statue du cardinal Dubois, par Guillaume 1er Coustou, provient de son tombeau à l'église Saint-Honoré (1725) (Brunel 1995, p. 54) [...] »

« Au Moyen Age la rue qui conduisait de l'église Saint-Honoré au pont du Roule s'appellait la "rue du faubourg Saint-Honoré". Après 1633, date de la construction d'une nouvelle porte Saint-Honoré ("à 400 toises de l'ancienne"), ce nom désigna la portion de rue qui allait de la porte nouvellement construite au pont. L'Eglise elle-même était donc désormais sur la rue Saint-Honoré et non plus sur le faubourg (voir plans de Paris Tavernier 1630, Turgot 1739). Elle était située à l'angle de la rue des Bon-Enfants et de la rue Saint-Honoré. A une date que j'ignore, mais postérieure à la fin du XVIIIème siècle, elle fut démolie. Dans les années 1920, on contruisit à son emplacement un bâtiment commercial "les Grands Magasins du Louvre". Dans les années 1960-1970, l'arrière du bâtiment fut entièrement reconstruit en immeuble de bureau. L'ensemble est actuellement vide et en attente d'être réaménagé pour accueillir les services du ministère de la culture et de la communication. Les seuls vestiges de l'église qui pourraient subsiter seraient dans les caves du bâtiment moderne. Toutefois cela est fort improbable. Pour d'autres renseignements, je vous invite à contacter la : Commission du Vieux Paris, Rotonde de la Villette, Place de la bataille de Stalingrad, 75019 Paris, Tél. (0)1 40 34 23 58, Fax (0)1 40 34 60 32, mailto:comvieuxparis@post.club-internet.fr (collaboration de Jean-Charles Forgeret, Ministère de la Culture et des communications, Paris, le 30 juillet 2001, par l'entremise de Stéphanie Francescutti). »

« L'Épitaphier du vieux Paris, dont la publication a été achevée par la Commission des travaux historiques de la Ville de Paris, ne comporte rien concernant l'épitaphe de votre baron de Fouencamps. Il ne reste pas pierre sur pierre de l'église Saint-Honoré et certainement il faut renoncer à retrouver les cendres de votre personnage. Je regrette de ne pouvoir vous donner le renseignement que vous cherchez et je vous prie de croire, Monsieur et cher collègue, à mes sentiments les plus sympathiques (collaboration de Michel Fleury, Commission du vieux Paris, le 2 août 2001). »

 

Projets de fouilles archéologiques et d'une plaque commémorative...!

Des fouilles archéologiques ont été effectuées pour retrouver la tombe de Paul Chomedey de Maisonneuve, le premier gouverneur de Montréal, inhumé dans l'ancienne chapelle des pères de la Doctrine chrétienne à Paris, également démolie. Une plaque commémorative a été installée sur la façade de l'école communale du Ve arrondissement (voir cette étude sur Chomedey ainsi que CHM 1996).

Pourrait-il être possible d'envisager des démarches similaires qui pourraient être entreprises pour retrouver la tombe de Pierre Chevrier, baron de Fouencamps, le premier propriétaire de l'Ile de Montréal ? Les sous-sols des « Grands magasins du Louvre » permettraient-ils des fouilles archéologiques susceptibles de retrouver l'ancienne crypte de l'église Saint-Honoré où il fut inhumé ? D'autant plus que l'ensemble est actuellement vide et en attente d'être réaménagé pour accueillir les services du ministère de la culture et de la communication ! Une plaque commémorative pourrait-elle être apposée sur l'emplacement de cette église ?

  

web Robert DEROME

La « médaille » du baron de Fouencamps
et l'iconographie de la Vierge
à la Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours