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Né à Sainte-Marie de Beauce, Marius Barbeau (1883-1969) s'intéresse très tôt au folklore et aux amérindiens. Il termine son cours de droit à Laval en 1906. Boursier Rhodes, il étudie l'anthropologie à Oxford, puis à la Sorbonne. En 1911 il obtient un poste à Ottawa à la Commission de géologie. Il se met à l'étude de la culture des Hurons de Lorette près de Québec, puis des Amérindiens de l'ouest canadien. En 1914, une rencontre avec Franz Boas de l'université Columbia le motive à recueillir les chansons folkloriques et traditionnelles des canadiens français. Il travaille comme ethnologue anthropologue au Musée de l'Homme à Ottawa jusqu'à sa retraite en 1948. Barbeau a amassé un abondant matériel d'achives sonores, visuelles et écrites, qu'il a largement utilisé dans ses très nombreuses publications sur le folklore, la chanson, les contes populaires, les amérindiens, les traditions et la civilisation canadienne-française. |
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Mario Béland a publié en 1985 (réédité en 1988) un très utile outil de travail sur les écrits de Marius Barbeau relatifs aux arts anciens du Québec : Marius Barbeau (1883-1969) et l'art au Québec, bibliographie analytique et thématique. L'introduction situe la contribution de Barbeau à l'historiographie ; nous y référons le lecteur. La bibliographie est présentée de trois façons différentes : par types de publications, soient les livres, puis les articles regroupées par périodiques et journaux ; par ordre chronologique ; par sujets. La dernière section est celle qui nous intéresse le plus, car c'est là que l'on retrouve l'analyse historiographique détaillée sur chacune des grandes thématiques des écrits de Barbeau, à laquelle échappent cependant les livres qui n'ont pas été traités.
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En 1925, c'était plusieurs années après mes débuts, j'ai décidé d'étudier l'art populaire du Canada français. J'avais remarqué, dans quelques églises de l'Ile d'Orléans, de très belles oeuvres, des sculptures sur bois, des statues et d'autres choses encore, dont notre littérature canadienne ne parlait jamais. Les Canadiens n'y prêtaient pas attention. Alors j'ai entrepris d'étudier les arts populaires du Canada français : la sculpture, le tissage, les textiles et ainsi de suite .
Barbeau 1965 (transcription de 1982), [p. 7].
Barbeau 1926/03/22 |
Barbeau, Marius, « Les arts au Canada français [Compte rendu d'une conférence de M. Barbeau adressée au Cercle universitaire, le 20 mars 1926] », Le Devoir, Montréal, 22 mars 1926, p. 2. |
Barbeau 1927a |
Barbeau, Marius (édit.), en collaboration avec John Murray Gibbon, « A note on Louis Jobin », Canadian Folk-Song and Handicraft Festival, Annoted General Program, Under the Auspices of the National Museum of Canada, Chateau Frontenac, Quebec, May 20-22, 1927, Québec, Château Frontenac, [©1927], 6 fascicules en 1 vol., fascicule 1, p. 3. |
Barbeau 1928a |
Barbeau, Marius (édit.), en collaboration avec John Murray Gibbon, « Folk-Singers and Craft Workers » et « Wood carvers », Canadian Folk-Song and Handicraft Festival, Annoted General Program, Under the Auspices of the National Museum of Canada, National Gallery and Public Archives of Canada, Chateau Frontenac, Quebec, May 24-28, 1928, Québec, Château Frontenac, [©1928], 8 fascicules en 1 vol., fascicule 1, p. 3-4 et 8. |
Barbeau 1928b |
Barbeau, Marius (sous l'anonymat), « Ses sculptures », La vieille église de Saint-Charles-Borromée, sur la Rivière Boyer (comté de Bellechasse) en 1928, À l'occasion de son centenaire, s. l., L'Action sociale Ltée, 1928, p. 11-17. |
Barbeau 1965 (transcription de 1982) |
Barbeau, Marius (transcription par Renée Landry d'une entrevue réalisée en 1965 par Laurence Nowry), « Je suis un pionnier », Oracle, Musée national de l'Homme, n° 43 (1982). |
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créée le 11 mai 1998.